il semble que les langues se délient: com de Danielle de Rennes

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    bonsoir,
    il semble que les langues se délient et aille dans le sens que vous dénoncez, pour preuve ci dessous un article  trouvé ce jour sur le site internet de l'AFP.
    personellement je ne supporte pas l'injustice et confirme à qui veut le lire: je vous apporte mon abstension et soutien votre révolte contre le syndicalisme ringard "pour reprendre le terme de Mr BENRIS" et probablement corompu.
    courage
    Danielle salariée Dalkia Rennes

    PARIS (
    AFP) — Un responsable FO chez Veolia Eau, Christophe Mongermont, accuse le groupe, dans un témoignage à l'AFP, d'avoir tenté d'"acheter la paix sociale" à coup de "versements en espèces" et d'autres propositions financières aux syndicalistes, ce que dément Véolia.
     
    "En 1997, je suis allé négocier au siège à Paris et à la fin, on m'a emmené dans un bureau et on m'a versé 1.500 francs en liquide, cinq fois plus que les frais engagés du déplacement, et sans justificatif", raconte-t-il.
     
    Ce syndicaliste breton est entré en 1984 à Rennes comme comptable à la Générale des Eaux, entreprise devenue Vivendi en 1998 sous la direction de Jean-Marie Messier, puis passée dans le giron de Veolia en 2003.
     
    Il affirme qu'un "système avait été mis en place par Messier mais qui a perduré sous Henri Proglio (Pdg de Veolia Environnement, ndlr), pour rémunérer en liquide quasiment tous les représentants du personnel de province qui négocient à Paris".
     
    La direction de Véolia Environnement a réfuté dimanche matin "les propos tenus par M. Mongermont qui relèvent de la diffamation". "Nous engagerons des poursuites judiciaires contre ses allégations", a indiqué une porte-parole du groupe.
     
    Contacté vendredi par l'AFP, Veolia Eau avait précisé qu'il n'y avait pas dans l'entreprise "de note de frais sans bordereau nominatif, comme dans toutes les entreprises".
     
    M. Messier a fait savoir qu'il n'était pas joignable.
     
    "Il y a eu d'abord toute une bagarre pour dénoncer ce système qui se cumulait avec des milliers d'heures supplémentaires fictives payées à des représentants syndicaux", ajoute M. Mongermont. "A la deuxième réunion, je me suis fait presque plus agresser par les autres syndicats que par la direction".
     
    A la même époque, selon lui, sa direction régionale lui propose "des pages de publicité dans les journaux syndicaux" : "600.000 francs la page", dit-il, "en échange de lever le pied au niveau syndical".
     
    L'idée l'effleure alors brièvement d'en "informer la police pour les prendre sur le fait" mais un avocat le lui déconseille, lui expliquant qu'il risquerait certes de faire tomber des têtes, mais de le payer ensuite toute sa carrière et d'être mis à la porte.
     
    M. Mongermont sera licencié en 2004 sur autorisation du directeur général du Travail intervenant en délégation de Gérard Larcher, alors ministre délégué au Travail.
     
    Entre-temps, raconte M. Mongermont, l'entreprise lui fait des propositions qu'il refuse systématiquement.
     
    La première fois, il vient d'être élu en 1998 à la tête de l'Union départementale FO d'Ile-et-Vilaine : "M. Messier me propose un détachement à temps plein et sans limite. Cela signifiait que je quittais mon poste de travail et c'est Vivendi qui me rémunérait (à la tête de l'UD, ndlr). Seule contrepartie, je devais lâcher tous les mandats syndicaux au sein du groupe".
     
    En septembre, il est élu responsable national des syndicats FO de Vivendi et "là, rebelotte, reproposition" en haut lieu cette fois auprès du secrétaire général de Force Ouvrière, Marc Blondel.
     
    "La contrepartie était toujours la même, et en plus, ils me laissaient trouver une passerelle pour partir, et là c'était un très gros chèque", dit-il.
     
    Interrogé par l'AFP, Marc Blondel confirme l'épisode, mais il dément toute proposition d'argent car "ça se serait terminé avec une baffe". "Messier voulait se dégager de Mongermont, le mettre dans un placard. Il m'a dit, tenez M. Blondel, si vous voulez, il s'occupe de l'organisation syndicale", relate-t-il, tout en soulignant que ce genre de démarche patronale n'était "pas rarissime".
     
    "Je pense que si j'avais accepté, ça se serait fait, à tort ou à raison", reprend M. Mongermont. En tout cas, "quasiment un an après, cela a été la guerre syndicale".
     
    Il est actuellement devant le tribunal administratif pour demander l'annulation de la décision ministérielle autorisant son licenciement.
     
    Il reste responsable national FO de Veolia Eau et prépare un livre à paraître chez Fayard, avec un syndicaliste CGT, Jean-Luc Touly..

Publié dans ATLANTIQUE

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