le 22 mai dans la rue pour nos retraites.
Appel manifestons pour nos retraites ! |
Le droit à la retraite à 60 ans a été obtenu par les luttes sociales et politiques du 20e siècle.
Prétextant les progrès de la longévité, le patronat a toujours considérée cette conquête comme « un coût exorbitant ».
Depuis une quinzaine d’années, les gouvernements successifs et le Medef ont mis en œuvre une succession de mesures visant à repousser toujours plus tard les conditions de départ à la retraite tout en rognant sur le pouvoir d’achat des retraités.
Une dégradation alarmante du niveau de vie
des retraités
Les décrets Balladur en 1993 puis la loi Fillon de 2003, ont allongé de 2,5 ans la durée de cotisation et accentué la paupérisation des retraités dont le pouvoir d’achat a baissé de 20% depuis 1994. Ils sont une majorité à vivre avec moins de 1300 euros par mois, et 13% sous le seuil de pauvreté.
Nouvel allongement de la durée de carrière
Le gouvernement ne compte pas en rester là. Pour réaliser le maximum de profits pour le compte des gros actionnaires, il veut amputer davantage les pensions, en allongeant à 41, puis à 42 annuités la durée de carrière exigée pour une retraite à taux plein. C’est ce que prévoit le projet de loi Fillon soumis début juillet au vote des parlementaires.
L’objectif est d’annuler le départ en retraite à 55 et 60 ans, et de prolonger la carrière jusqu’à 65, voire 67 ans… pour inciter les salariés à faire appel aux fonds de pension ou autres caisses complémentaires.
Cette réforme encouragera la spéculation en bourse et l’exportation des capitaux avec les milliards de profits dégagés par les fonds de pension.
Se défendre aujourd’hui pour, demain,
éviter la misère
Défendre des pensions décentes, refuser les attaques contre le droit à la retraite à 60 ans (37,5 ans) cela exige de se mobiliser non seulement contre ce gouvernement mais aussi contre le patronat qui exploite à son compte le travail des salariés. D’un côté des milliards de cadeaux fiscaux et des « parachutes dorés » sont offerts aux entreprises et aux PDG, de l’autre toujours plus de difficultés à finir le mois, et la perspective du « minimum vieillesse » pour des millions de travailleurs victimes du chômage ou de la précarité.
Riposter et lutter ensemble !
L’expérience montre que, pour les travailleurs confrontés au gouvernement et au MEDEF, dont la stratégie unique est la liquidation de toutes les conquêtes sociales obtenues au 20e siècle pour réaliser le maximum de profits, des journées d’action espacées ne sauraient suffire pour imposer des reculs au pouvoir. Il faut des actions continues, et le développement d’une puissante solidarité de classe intergénérationnelle entre actifs et retraités, pour une riposte globale contre cette politique qui détruit le tissu économique et fait payer la crise aux travailleurs et aux retraités.
Le CGT-E défend la solidarité intergénérationnelle
Ce qui doit construire le rassemblement, c’est avant tout la défense du pouvoir d’achat, l’exigence commune de hausse des salaires et des pensions, la défense de l’emploi et du droit à la retraite à 60 ans, le refus de la précarité qui pèse sur les versements aux fonds de retraite. Autant de revendications légitimes qui ne pourront être arrachées que par de puissantes luttes.
Le 22 mai exigeons
1. la retraite à 55 et 60 ans avec 37,5 annuités pour tous !
2. la retraite fondée sur 75 % des 10 meilleures années !
3. la hausse générale des salaires et des pensions de 300 euros, immédiate pour les petits salaires et pensions…
Salariés de Dalkia
Rassemblement sous la banderole Solidaires
Esplanade de la Bastille (côté bassin de l'Arsenal) à 13h