Classifications
Classifications
Notre collège, Jean, demande pourquoi personne (il fait sans doute allusion aux syndicats ) n'édite un document sur la nouvelle grille des classifications du personnel non-cadre.
Le CGT-E n'est pas favorable à cette grille dont les effets ne seront pas visibles dans l'immédiat. Le CGT-E a fait un effort d'information en expliquant les 3 repères classants sur lesquels elle a été construite, conjointement, par les syndicats et le patronat du génie climatique regroupé au sein de la FG3E.
Le CGT-E vient d'éditer un autre document élaboré à partir des éléments officiels de Dalkia. Ces documents sont disponibles sur notre site.
Notons tout simplement que la nouvelle grille des classifications valorise le poste de travail au détriment des diplômes, de la formation et des connaissances acquises par l'expérience. Cette classification vise à réduire les coûts salariaux.
21 emplois types ont été identifiés et sont répartis sur une échelle de 9 niveaux. Selon nous, les coefficients compris entre 215 et 270 seront positionnés entre le 1er et le 4e niveau. Les coefficients 290 à 400 entre le 5e et le 9e niveau.
Chaque salarié sera noté (par qui ?) en fonction des sous-critères identifiés dans la grille (mathématiques, connaissance de la réglementation sur la sécurité, être en capacité de comprendre et de transmettre la communication de l'entreprise...) Chaque sous critère est ramené au poste occupé. C'est sa note finale qui déterminera son classement.
Ainsi, un salarié ne peu plus vendre sa force de travail (ses connaissances) "au plus offrant", ni même revendiquer une augmentation de salaire puisque dans ce système la prime au mérite se substituera à l'augmentation générale.
Les employeurs deviendront des commerçants en vendant aux salariés à la recherche d'un emploi, les postes de travail disponibles. Le prix moyen de chaque poste identifié (salaire) étant fixé en concertation entre les principales entreprises concernées.
Comme on peut le constater, la signature par les organisations syndicales de tels accords qui touchent à la vie des salariés (aussi bien professionnelle que privée) pose de façon cruciale le problème de la démocratie et du rôle réel joué par les organisations syndicales d'accompagnement.
Il n'est pas normal que quelques aristocrates ouvriers, bien calés dans leurs mandats d'élus ou de représentants syndicaux décident impunément de la vie des salariés. Dans le contexte actuel ( les salariés ne sont pas encore près à mobilisés pour défendre leur cause) le minimum démocratique est de consulter les travailleurs salariés par voie référendaire.
C'est une des revendications essentielles du CGT-E
Le CGT-E prépare une journée d'action reconductible pour le 17 octobre.
Le CGT-E