a monsieur ROULOT délégué CGT-FO
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Ecrit le 31/10/2006 11:55:03 Nom : A.BENDRIS militant du CGT-E, section IDFMessage du commentaire :
L'intervention de Jacques Roulot, Délégué syndical central de FO Dalkia, sur notre blog emmène de ma part ( seulement à titre personnel) le commentaire suivant:
Bien évidement, je ne suivrai pas ce délégué sur le terrain de la polémique. Cependant, je remarque que ce dernier tente d'esquiver, habilement, la vraie question sous-entendue dans l'intervention de Fabrice, sur les effets de l'avenant 26 relatif à la nouvelle classification et son rejet par les salariés. Un avenant qu'il a lui même négocié et signé, en tant que membre de la délégation FO. En effet, M. Roulot espère éluder se débat en laissant croire que l'unité syndicale est une chimère à cause du "CGT-E qui passe son temps à dénigrer".
Non! M. Roulot ment, quand il parle d'absence d'unité syndicale. Pourquoi, celle-ci fonctionne à merveille quand il s'agit d'accompagner les réformes anti-sociales du patronat et de la direction de Dalkia (accord sur la nouvelle classification, accord sur le tutorat qui accompagne la précarisation de l'emploi des jeunes, embauchés comme CDD, et le pillage à moindre coût du savoir de leurs aînés, accord d'adaptation après la fusion avec Dalkia FM, accords multiples et nombreux au comité de groupe Veolia, etc.....). Ceci est d'autant plus vrai que "le dialogue social made in patronat" dans lequel se fourvoient solidairement les syndicats dits représentatifs (CFDT - FO - CGC - CFTC, l'UNSA et, désormais la CGT) se déroule toujours à huit clos.
En effet, c'est toujours dans une atmosphère feutrée que ces syndicats signent, à l'unisson (unité syndicale de somment oblige) les accords que leur présente la direction, en sablant le champagne (c'est hélas, la vérité vraie)... sans jamais se référer préalablement aux salariés, qui deviennent ainsi leurs victimes expiatoires.
Au regard de ce qui est dit précédemment, comment croire que des gens de l'acabit de M. Roulot puissent-ils avoir de la considération pour leurs collègues, eux qui baignent dans les sinécures et versent dans la condescendance ? Comment des gens de cet acabit puissent-ils avoir de la compassion pour leur collègues alors qu'ils n'hésitent pas, un seul instant, à signer, sans remord aucun, des accords d'une gravité extrême qui percutent directement l'emploi, les conditions de travail et les salaires es travailleurs, avec des effets directs sur leurs vie familiales et privées ?
M.Roulot aurait-été mieux inspiré s'il nous avez fait l'économie d'intervenir sur notre blog sauf à expliquer à Fabrice quelles ont été les raisons et ses motivations propres, qui l'ont conduit à ratifier, au nom de Force Ouvrière, l'accord sur la nouvelle classification ? Sauf à donner son avis sur la mise en application de cet accord au sein de Dalkia et ses conséquences induites sur la qualification des salariés et sur la cotation, arbitraire et unilatérale, de leurs postes de travail ?
Il aurait-été judicieux que M. Roulot nous dise à quel niveau son poste de Délégué syndical central a-t-il été classé et s'il est satisfait (ou déçu) de cette cotation ?
La crédibilité de M. Roulot passe par la réponse à ces questions. Quand à l'unité syndicale elle est secondaire face à l'unité des salariés qui seront dans la lutte le jeudi 16 novembre pour dénoncer l'accord sur la nouvelle classification, que M. Roulot le signataire, peine à dénoncer, malgré son rejet massif par les salariés. Pour qui roulez-vous, M. Roulot ?
A. BENDRIS, militant du CGT-E, Section IDF